Le mur nord de l’église est aveugle. Le côté sud possède une porte flamboyante bouchée, un petit cadran solaire, deux écussons, une rangé de petits arcs trilobés. La porte ouest est en arcs brisés.
L’intérieur de l’église est d’une rare richesse. Les poutres sont ornées. Un Christ en croix se trouve au-dessus de la porte de la sacristie. Des fonts baptismaux cylindriques sont sculptés de quatre têtes d’hommes. D’autres fonts sont gravés de lettres gothiques. Une Vierge à l’Enfant date du XVIe siècle.
Mais l’élément le plus intéressant est la verrière du chevet. Elle fut commandée le 28 août 1569 à Michel Bayonne, peintre verrier établi à Rennes, et livrée en avril 1570. Le monogramme M.B. se retrouve en plusieurs endroits. Elle a subi plusieurs restaurations.
Le vitrail met en scène la vie de Jésus depuis la trahison de Judas jusqu’à la mise au tombeau. Il emprunte les faits relatés par les quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean. Sa lecture se fait de gauche à droite et de bas en haut.
La trahison de Judas
"Il s’approcha de Jésus et il le baisa. Simon Pierre qui était là, tira son épée et coupa l’oreille droite de Malchus, serviteur du souverain.
Jésus traîné devant le grand prêtre Caïphe.
Es-tu le Christ, le fils du Dieu béni ? Je le suis.
Jésus, les yeux bandés, aux outrages des soldats.
Devine qui t’a frappé ?
Je le suis.
Jésus conduit au tribunal de Hérode.
Hérode après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un manteau éclatant….
La flagellation.
Il le fit battre de verges.
Jésus couronné d’épines.
Les soldats tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête. Ecce Homo.
Jésus comparait pour la seconde fois devant Pilate.
Barabas ou Jésus ?
Jésus, sur le chemin du Golgotha.
Jésus portant sa croix arriva au lieu du crâne que l’on appelle Golgotha.
Jésus attaché à la croix.
Ils le crucifièrent.
Le Christ en croix.
L’ensevelissement.
Joseph prit le corps et l’enveloppa d’un linceul blanc."
Durant la seconde moitié du XVIe siècle, ce manoir appartient à la famille de Lines de Saint-Symphorien. La partie du bailliage comprise dans la paroisse de Saint-Gondran entre dans la famille Du Bouays vers 1597 par le mariage de Jeanne de Lines, née à Hédé en 1572, avec Julien, seigneur dans la vallée de Couesbouc, qui devient ainsi seigneur de la Broce. Brosse signifie « broussaille » en parler gallo. Le bâtiment a été restauré à la fin du XXe siècle.